« Saine » réaction de la planète
A un double niveau, financier et écologique.
Commençons par ce volcan islandais au nom imprononçable qui est capable de clouer au sol une fraction non négligeable de l’aviation commerciale mondiale.
Ce turbulent Eyjafjallajokull (Si, si, c’est son nom !) est parvenu avec quelques quintes de toux, aussi bien à rendre leur modestie à bien des « technocrates » dont les chevilles enflaient au rythme de leur oubli du monde vivant qui les entoure, qu’à faire naître une étrange solidarité pour les dinosaures dont le futur s’est obscurci lorsque leur ciel en a fait de même.
Comment ?
L’homme ne peut pas maîtriser la Nature ? Incroyable, une vraie découverte. Une leçon d’écologie appliquée, sans graves conséquences semble-t-il, que demander de mieux ?
Deuxième « saine » réaction…
L’assemblée générale des actionnaires de l’UBS, l’ex-grande banque helvétique qui a été le théâtre d’un coup de force inimaginable au pays de la discrétion et de « l’argent tranquille » lorsque les dits actionnaires ont refusé de donner décharge aux dirigeants.
« Donner décharge » = annuler la responsabilité personnelle de ceux qui présidaient aux destinées de la banque.
En résumé, le(s) super manager(s) qui a(ont) presque conduit l’UBS à la faillite pourra(ont) être poursuivi(s) devant la Justice si le conseil d’administration le décide, ce qui – entre nous – serait une surprise d’une autre ampleur…
Mais, le plus important est qu’en Suisse la tempête financière n’ait pas laissé des traces que dans le portemonnaie des petits et que l’impunité dont les surpuissants dirigeants bancaires helvétiques bénéficiaient traditionnellement ait vu ses murailles se fissurer.
Les cendres islandaises arrivent, j’arrête ici (Humour, il paraît qu’elles seront invisibles…).